Notre site est entièrement gratuit grâce à la publicité.
Celle-ci nous permet de vous offrir un contenu de qualité.
Merci de nous soutenir en désactivant votre bloqueur.
En France, depuis le 1er janvier 2016, les employeurs du secteur privé sont tenus de proposer une mutuelle collective à leurs salariés. Bien que l'adhésion à celle-ci soit a priori obligatoire, un salarié peut refuser dans certains cas cette mutuelle, notamment en cas de couverture existante (s'il est ayant-droit par exemple), d'un CDD ou temps partiel ou encore s'il a déjà sa propre mutuelle.
Néanmoins, il est possible et souvent souhaitable de contracter une sur-complémentaire afin d'optimiser la mutuelle d'entreprise. Cela permet une couverture adaptée à chacun, selon ses besoins spécifiques. D'où l'intérêt d'effectuer des comparaisons avec les offres du marché et de chercher, si le besoin s'en fait sentir, un complément à cette mutuelle imposée. Quelle que soit votre situation, voici les meilleures astuces pour négocier une mutuelle santé performante au meilleur rapport qualité/prix.
Dans tous les cas de figure, et afin de négocier le prix de sa mutuelle santé comme de sa sur-complémentaire, les meilleurs outils à votre disposition restent les comparateurs en ligne, qui permettent d'avoir rapidement un aperçu des tarifs et garanties. Bien souvent, ils offrent en parallèle un certain nombre de conseils et articles astucieux qu'il ne faut pas négliger. C'est donc le premier réflexe, simple et rapide, à avoir ! Vérifiez cependant que ces comparateurs soient indépendants et bien à jour.
Avoir une couverture santé est indispensable, mais encore faut-il, pour un maximum d'efficacité, qu'elle soit adaptée aux besoins du souscripteur. C'est-à-dire, renforcée dans des domaines spécifiques nécessaires (dentaire si l'on a besoin de prothèses ou de soins onéreux) mais sans surpayer pour des garanties inutiles (couverture optique renforcée si on ne porte pas de lunettes).
Prendre en compte son âge, son état de santé et les soins courants est donc la base (dentaire, hospitalisation, audition…). En conclusion, faites un état exhaustif de vos dépenses santé régulières avant de signer, pour payer une cotisation ajustée.
Les tarifs négociés par certaines banques ou employeurs peuvent être intéressants, mais il faut rester vigilant. Si une telle offre vous est proposée, prenez la peine de vérifier si une mutuelle collective est plus avantageuse qu'une option individuelle.
Depuis quelques années, il existe ce que l'on appelle le contrat responsable. C'est une mutuelle santé dont le but est d'inciter les assurés à adopter des comportements vertueux. Cela comprend le respect du parcours de soins coordonnés (notamment avec son médecin traitant), la mise en place de certains planchers de prise en charge et le plafonnement ou l'exclusion de certains actes. L'objectif est de responsabiliser les citoyens face à leurs dépenses de santé. En contrepartie, la prime pourra éventuellement être moins élevée.
Selon votre cas, vous pouvez choisir une franchise plus élevée sur certains postes de santé, afin de réduire le montant des cotisations. Dans le même ordre d'idée, il est possible d'ajuster les niveaux de remboursement en fonction des soins les plus courants.
Jeune, on se dit parfois qu'une mutuelle ne sert pas à grand-chose parce qu'on est rarement malade. Mauvaise idée ! D'une part, parce que les ennuis de santé ne font pas cas de l'âge et d'autre part, parce qu'un accident non plus. Imaginez-vous immobilisé à domicile pendant plusieurs semaines, par exemple. Mais il y a une autre raison : certaines mutuelles offrent des tarifs avantageux pour les jeunes adultes et les étudiants et maintiennent des tarifs plus bas que ceux du marché, même lorsqu'on vieillit. Contracter une mutuelle quelques décennies plus tard est toujours plus hasardeux… et onéreux.
Sans à aucun moment faire la course à la promotion au risque de signer le mauvais contrat, il peut être très judicieux de s'enquérir des offres proposées par certaines compagnies. Parmi elles, des mois gratuits à la souscription, une suppression du délai de stage (ou délai de carence, par exemple, il arrive que les premières lunettes soient remboursées seulement après un an d'adhésion), etc. Profiter des offres de bienvenue peut être intéressant, mais il ne faut jamais oublier de comparer sur le long terme.
Nous y voilà ! Certaines compagnies imposent aux nouveaux signataires un délai de cotisation plus ou moins long (de trois mois à un an généralement) avant de prendre en charge certains frais coûteux, liés notamment au dentaire, à l'optique ou à l'audition. Assurez-vous que les garanties s'appliquent immédiatement, à moins de préférer le "coup de poker" pour payer moins cher, en pariant sur le fait que durant ce délai, vous n'aurez pas de dépenses sur ces postes.
Certaines mutuelles ont conclu des partenariats avec des professionnels de santé pour limiter le reste à charge. Et même éventuellement proposer des tarifs plus avantageux. Renseignez-vous afin de savoir si c'est le cas de celle qui vous intéresse.
Enfin, rappelez-vous que rien n'est immuable. Vous avez le droit, et c'est votre intérêt de le faire, de vérifier les évolutions des tarifs. N'hésitez pas à changer de mutuelle en cas d'augmentation abusive. Dans ce cas, vous pouvez faire jouer la concurrence en demandant des devis avant la date d'échéance du contrat.
Par ailleurs, votre situation personnelle ou celle de vos proches peut également évoluer, et il se peut que votre couverture ne soit plus en adéquation avec vos besoins. Un bilan annuel de tout cela semble donc aussi utile que nécessaire.
En appliquant ces astuces, vous avez toutes les clés pour optimiser votre couverture santé sans exploser votre budget. Il ne vous reste plus qu'à comparer les offres pour trouver la meilleure mutuelle au meilleur coût !