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Un pléonasme est une expression qui répète inutilement une idée déjà contenue dans l'un des mots. En commettre un au détour d'une conversation ou dans une lettre officielle peut vous faire passer pour une personne peu cultivée, voire carrément simple d'esprit. En voici une petite quinzaine, que vous utilisez peut-être sans savoir que vous faites une faute de français. Car, oui, le pléonasme est une bourde. Et voici pourquoi.
Le verbe "s'avérer" signifie "se révéler comme étant vrai", l'utilisation du mot "vrai" à la suite est donc redondant, et parfaitement inutile.
Parler de "reporter quelque chose" implique de vouloir le remettre à plus tard. Ce décalage dans le futur initialement inclus dans le verbe rend inutile la précision "à plus tard".
C'est une faute très courante, y compris dans des professions juridiques qui l'utilisent à tour de bras. Pourtant, il faut savoir que le terme "hui" veut dire "ce jour", donc "aujourd'hui" insiste déjà sur le fait qu'on parle du "jour de hui". L'expression incriminée est donc une triple redite.
C'est expression très utilisée est une répétition fragrante, puisque "voire" signifie "même".
Les deux termes "incessamment" et "sous peu" veulent chaque dire "très bientôt". Les utiliser successivement semble donc un peu excessif.
Le verbe "répéter" implique une action qui recommence. L'ajout de "à nouveau" est donc superflu. C'est valable pour d'autres verbes qui commence par "re" avec l'intention d'une répétition, comme "redémarrer".
Même chose ici, "rejoindre" implique déjà une notion d'action conjointe. Le terme "ensemble" est donc en trop. C'est valable pour d'autres verbes qui sous-entendent une action de groupe, comme "collaborer".
Si vous visualisez l'action, vous comprendrez vite que "revenir" contient déjà l'idée d'un retour. Préciser "en arrière" est donc totalement inutile.
Que ce soit pour un gâteau, une somme d'argent ou le capital d'une société, le verbe "diviser" suppose un découpage en plusieurs parties. La précision "en parts" est redondant.
C'est tellement tentant de marquer son goût pour l'anticipation et son talent pour l'organisation. Pourtant, "préparer" signifie déjà faire quelque chose avant autre chose. Rajouter "à l'avance" est une précision inutile.
À moins que vous ne travailliez dans un cirque en marchant sur les mains, marcher se fait naturellement avec les pieds. La précision est donc inutile, sauf si vous voulez vraiment insister sur le fait que votre marche a demandé de gros efforts.
Par définition, le futur définit une période à venir (d'où son synonyme "avenir"). L'expression est donc redondante, tout comme pour l'expression "un projet d'avenir", le projet étant un but à atteindre.
Là, je sens que vous êtes étonné. En effet, on entend très souvent "il est venu me parler sous un faux prétexte". Mais sachez que le prétexte est déjà une fausse raison. Préciser qu'il est "faux" relève donc de la répétition.
L'entraide est une aide réciproque : je t'aide, tu m'aides, on s'entraide. L'adverbe "mutuellement" double donc inutilement ce concept.
Voilà encore une expression courante, y compris dans des organismes officiels. Pourtant, le verbe "opposer" signifie déjà "manifester une opposition" ou encore "manifester un refus". Le mot "refus" à la suite est donc une répétition de sens.